Les notes de Clément » tutoriel http://clementgrimal.fr/blog Spécialiste de rien // Partageur de tout Tue, 24 Dec 2013 00:29:30 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=3.8.41 Capture vidéo, compression et filigrane sous Unix http://clementgrimal.fr/blog/2013/02/05/capture-video-compression-filigrane-unix/ http://clementgrimal.fr/blog/2013/02/05/capture-video-compression-filigrane-unix/#comments Tue, 05 Feb 2013 18:51:27 +0000 http://clementgrimal.fr/blog/?p=412  Si vous souhaitez faire une capture vidéo de votre écran sous Unix, la commande avconv (anciennement ffmpeg) devrait probablement vous suffire. J’ai eu besoin de faire ça, et voilà comment que je me suis débrouillé.

Capture

Pour faire la capture vidéo de l’écran :

avconv -f x11grab -show_region 1 -framerate 24 -s sxga -i :0.0+350,0 -threads 2 -q 1 -bt 8000000 -b 8500000 video.avi

Les options utilisées sont les suivantes :

  • -f x11grab : pour dire que l’on capture l’écran (le serveur X)
  • -show_region 1 : pour afficher un rectangle autour de la zone de l’écran capturée
  • -framerate 24 : on capture 24 images par secondes
  • -s sxga : la zone capturée fait 1280×1024
  • -i :0.0+350,0 : le décalage (300 pixels en horizontal et 0 en vertical)
  • -threads 2 : le nombre de coeurs de votre processeur utilisés
  • -q 1 : meilleure qualité (pas de compression, ça on verra après)
  • -bt 8000000 -b 8500000 : le débit (« bitrate ») et sa tolérance, pour permettre une bonne qualité

Compression

Ensuite, pour compresser la jolie vidéo, il faut modifier l’argument q :

avconv -i video.avi -q 12 video_smaller.avi

Watermark

Pour ajouter un filigrane (« watermark ») sur la vidéo, il suffit d’une image. Prenez par exemple le logo de votre entreprise, et rendez le un peu plus discret à l’aide du Gimp par exemple, avec les deux transformations suivantes :

  • Couleurs > Niveaux > Niveaux de sortie : augmenter le seuil du bas
  • Couleurs > Couleur vers alpha…

Si cette image est image.png et dans le même dossier que vos vidéos, pour l’ajouter en sur-impression à la vidéo :

avconv -i video.avi -vf "movie=image.png [watermark]; [in][watermark] overlay=main_w/2-overlay_w/2:main_h/2-overlay_h/2 [out]" -q 12 video_watermark.avi

J’ai gardé l’argument -q 12 pour compresser la vidéo en même temps, et j’ai ajouté l’argument -vf, qui est assez compliqué… Si j’ai bien compris, la partie movie=image.png [watermark]; définie un calque à ajouter et le nomme watermark, puis la seconde partie [in][watermark] overlay=main_w/2-overlay_w/2:main_h/2-overlay_h/2 [out] permet d’ajouter ce calcque. Le overlay permet de positionner l’image, et les nom main_w, main_h, overlay_w et overlay_h correspondent respectivment aux largeurs et hauteurs de la vidéo et de l’image. Si vous avez suivi, notre filigrane sera donc centrée !  Mais si vous voulez par exemple la positionner en haut à gauche, il faut utiliser overlay=0:0

Démo !

Je fais à la fois la capture, le filigrane et la compression. La commande exacte est la suivante :

avconv -f x11grab -show_region 1 -framerate 24 -s 1280x900 -i :0.0+0,105 -vf "movie=me.png [watermark]; [in][watermark] overlay=main_w/2-overlay_w/2:main_h/2-overlay_h/2 [out]" -threads 2 -q 12 -bt 8000000 -b 8500000 demo_blog.flv

Ok, ça fait un peu narcissique de se mettre en filigrane mais c'est la première image que j'avais sous la main !

Sources

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Raspberry Pi : installation et partage d’un disque dur externe http://clementgrimal.fr/blog/2013/01/30/raspberry-pi-partage-disque-dur-usb/ http://clementgrimal.fr/blog/2013/01/30/raspberry-pi-partage-disque-dur-usb/#comments Wed, 30 Jan 2013 17:50:04 +0000 http://clementgrimal.fr/blog/?p=286 Comme je souhaite utiliser mon Raspberry comme « serveur de stockage » entre autres, j’ai acheté un disque dur USB alimenté, car les 8Go de la carte SD étaient un peu juste. Dans ce billet, j’explique comment j’ai configuré ledit disque dur, pour un partage simple.

Le montage

Dans le monde Unix, le verbe « monter » désigne l’opération barbare qui consiste à faire en sorte de pouvoir accéder à votre disque dur (ou autre périphérique). En effet, quand on le branche simplement, on ne peut pas y accéder tant qu’il n’a pas été monté. Donc on va faire en sorte que ce disque dur là tout neuf soit automatiquement monté dans un répertoire de notre choix, avec les permissions qui vont bien, afin d’être sûr de toujours le retrouver.

Pour savoir à quel « device » il correspond, utilisez la commande :

sudo fdisk -l

Dans le résultat obtenu, il faut chercher le bloc qui correspond au disque dur, pour moi c’est :

Disk /dev/sdb: 2000.4 GB, 2000398933504 bytes
255 heads, 63 sectors/track, 243201 cylinders, total 3907029167 sectors
Units = sectors of 1 * 512 = 512 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disk identifier: 0x524a5d81

   Device Boot      Start         End      Blocks   Id  System
/dev/sdb1            2048  3907024895  1953511424    7  HPFS/NTFS/exFAT

Puisque je sais qu’il fait 2To (enfin 2000398933504 octets). Il correspond donc à /dev/sdb1 (une seule partition) et il est formaté en NTFS, tout va bien. Maintenant, il va nous falloir une seconde info le concernant : son UUID. C’est un identifiant unique, pour le trouver, utilisez la commande :

ls -l /dev/disk/by-uuid/

Et cherchez l’UUID recherché est la suite de numéro et de lettres qui précède le -> ../../sdb1 dans mon cas. Dernière étape : choisir et créer le répertoire dans lequel on veut monter ce disque. J’ai choisit de créer un dossier /storage/ dans lequel je monterai mes disques durs, et donc pour celui là en l’occurrence, on va créer le répertoire /storage/mon_disque :

sudo mkdir /storage
sudo mkdir /storage/mon_disque

On peut maintenant configurer le fichier /etc/fstab pour y ajouter la ligne qui correspondra au montage de notre disque dur :

sudo vim /etc/fstab

Et ajoutez la ligne suivante à la fin :

UUID=votre_UUID    /storage/mon_disque    ntfs-3g    defaults    0    2

Voilà, vous pouvez maintenant monter manuellement votre disque en faisant la commande [AJOUT : il faut avoir installer le paquet ntfs-3g avant !] :

sudo mount /dev/sdb1

Mais tout l’intérêt est que maintenant, à chaque fois que vous brancherez ce disque sur ce raspberry, il sera toujours monté de la même façon, dans le dossier /storage/mon_disque/ !

Un point qui ne me plaisait pas spécialement avec cette configuration très simple, est que le disque dur est en accès 777, c’est à dire que tout le monde peut écrire dessus ! Je ne sais pas si cela est fondamentalement grave mais j’ai préféré changer les permissions. Le seul point délicat, c’est que certains logiciels ont besoin de pouvoir accéder à ce disque : samba, client bittorrent, serveur web, etc… On va voir dans la suite comment j’ai choisi de gérer cela.

Les permissions

Ce qui m’a semblé le plus simple, c’est de créer un groupe storage qui aura tous les droits sur mes disques durs externes, et j’y ajouterai à la main les utilisateurs. Voilà la démarche que j’ai suivie :

  1. Création du groupe :
    sudo groupadd storage
    
  2. Récupération de l’id de ce groupe. La commande :
    cat /etc/group |grep storage
    

    devrait vous renvoyer une seule ligne ressemblant à :storage:x:1005: L’id du groupe est donc 1005, et on va en avoir besoin plus tard.

  3. Ajout de l’utilisateur pi (ou toto si vous vous appelez toto) :
    sudo usermod -a -G storage pi
    
  4. Modification du fichier /etc/fstab pour que le dossier de montage appartienne au groupe storage (on remplace les options defaults) :
    UUID=votre_UUID    /storage/mon_disque    ntfs-3g    suid,dev,auto,async,gid=1005,umask=007    0    2
    

    Le 1005 correspond à l’id du groupe storage et le umask est un paramètre assez compliqué (voir mes sources à la fin du billet), mais la valeur 007 implique que les utilisateurs n’appartenant pas au groupe storage pourront lire et parcourir le disque, mais pas écrire dessus.

  5. Eventuellement, ajout des autres utilisateurs correspondant aux logiciels qui doivent pouvoir écrire sur le disque. Par exemple, si vous souhaitez partager certains dossiers via votre serveur web (voir mon billet Installation d’un serveur web), l’utilisateur correspondant au serveur Apache2 est www-data. Il faut donc faire :
    sudo usermod -a -G storage www-data
    

Partage sur le serveur Web

J’ai expliqué dans le billet Installation d’un serveur web comment installer un simple serveur Apache. Vous pouvez par exemple partager un dossier de votre disque dur directement via le web en créant un lien symbolique. Par exemple, si vous souhaitez partager tout le contenu du dossier /storage/mon_disque/dossier_public/, vous pouvez utiliser la commande :

sudo ln -s /storage/mon_disque/dossier_public/ /var/www/dossier_public

Si l’adresse pour accéder à voter serveur web est mon-rpi.dnsdynamic.com (vous avez utiliser mon tutoriel Utilisation d’un DNS dynamique ?), vous (ou n’importe qui attention !) pouvez consulter le contenu de ce dossier à l’adresse : mon-rpi.dnsdynamic.com/dossier_public/

Il est possible de protéger ce que vous partager sur votre serveur web, par mot de passe par exemple, mais j’en parlerai plus tard. J’ajoute tout de même un lien la dessus dans les sources de ce billet.

Partage avec Samba

Je pense que j’écrirai un billet là-dessus, mais juste au cas où vous auriez déjà configuré un serveur Samba (partage de certains répertoires, y compris avec Windows), sachez que si vous avez suivi ce tutoriel, il vous faudra modifier légèrement votre configuration. Dans le fichier /etc/samba/smb.conf, pour chacun de vos partage, ajoutez la ligne force group = storage, ce qui donnera par exemple :

[mon_disque]
	path = /storage/mon_disque
	browseable = yes
	read only = no
	guest ok = yes
	force group = storage

Accès par client Bittorrent

On verra dans un prochain billet comment installer un client Bittorrent (Transmission) sur votre Raspberry Pi, et le configure pour que les fichiers téléchargés arrivent sur votre disque externe. Il ne faudra donc pas oublier d’ajouter l’utilisateur debian-transmission au groupe storage :

sudo usermod -a -G storage debian-transmission

Sources

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http://clementgrimal.fr/blog/2013/01/30/raspberry-pi-partage-disque-dur-usb/feed/ 5
Raspberry Pi : installation d’un serveur web http://clementgrimal.fr/blog/2013/01/24/raspberry-pi-serveur-web-sfr-box/ http://clementgrimal.fr/blog/2013/01/24/raspberry-pi-serveur-web-sfr-box/#comments Thu, 24 Jan 2013 18:01:01 +0000 http://clementgrimal.fr/blog/?p=222 Dans ce billet, je vais décrire comment j’ai installé un serveur web sur mon Raspberry Pi, mais surtout comment j’ai configuré mon installation sachant que mon fournisseur d’accès est SFR.

Dans la première moitié, je décris l’installation du serveur et la configuration minimale pour tester. Et dans la seconde partie, je décris comment s’en sortir sans adresse IP fixe (comme c’est le cas chez SFR).

MODIFICATION : j’ai finalement réussi à utilisé un service de DNS dynamique, qui me permet de ne pas forcément utiliser mon script compliqué : voir ce billet

Installation du serveur et configuration minimale

Installation du serveur

On va installer un serveur web, communément appelé LAMP, pour Linux / Apache / MySQL / PHP. Avec ça vous aurez de quoi faire tourner un petit site web, avec base de données et pages dynamiques. Il suffit d’installer les paquets suivants :

	sudo apt-get install apache2 php5 mysql-server libapache2-mod-php5 php5-mysql

La racine de votre site se situe alors dans le dossier /var/www/ et si vous allez sur la page localhost:80, vous devriez voir la page par défaut d’Apache qui dit « It Works! ».

Trouver son adresse IP externe

Il y a plusieurs façon de faire : vous pouvez vous rendre sur l’interface de votre box 192.168.1.1 et l’adresse IP est alors visible en haut à droite. Vous pouvez également utiliser un site web tel que ipogre.com (nous l’utiliserons d’ailleurs dans la seconde partie).

Mais si vous donner cette adresse IP à quelqu’un pour qu’il puisse voir le site web hebergé sur votre Raspberry, cela ne marchera pas car il « atterrira » sur la box ! On va donc voir comment la paramétrer dans la suite.

Paramètrer sa box

Par défaut, lorsqu’un nouvel équipement se connecte à la box (wifi ou ethernet), elle lui attribue une adresse IP locale aléatoire du type 192.168.1.XX. Pour que le Raspberry soit toujours à la même adresse (ce sera mieux pour le retrouver), on va demander à la box de lui attribuer une IP locale fixe. Il faut aller sur l’interface de la box (localhost:80), dans l’onglet DHCP de la section Réseau. Regarder l’aide de SFR à ce sujet qui est très bien faire : Héberger son site web à la maison avec sa box.

Maintenant, il faut rediriger le port 80 (celui du serveur web) vers votre Raspberry. C’est aussi expliqué sur la page d’aide de SFR, et il suffit d’ajouter une règle NAT. D’ailleurs, vous pouvez en profiter pour ajouter d’autres règles. En redirigeant également le port 22, vous pourrez vous connecter en ssh à votre Raspberry depuis n’importe où !

Test

Vous pouvez maintenant donner votre adresse IP externe à votre fameux ami qui meurt d’envie de voir le site web que vous hébergez sur votre Raspberry. Disons que cette adresse est A.B.C.D, s’il se rend à l’adresse A.B.C.D sur son navigateur, il atterrira sur votre site ! Si vous testez de chez vous, vous arriverez sur l’interface de la box, ce qui est moins intéressant, utilisez l’adresse IP locale de votre raspberry.

 

Script pour ne pas utiliser DynDNS

Chez SFR, l’adresse IP de votre box change régulièrement, et il est possible de souscrire à un service de DNS dynamique pour que l’adresse mon-rpi.dyndns.fr redirige toujours vers votre box. Seulement je n’ai pas réussi ! Il faut normalement aller dans l’onglet DynDNS de la section Réseau de l’interface de la box, mais le dervide dyndns.fr n’est pas présent, et donc j’ai préféré m’en passer pour l’instant.

Pour ne pas être bloqué, on m’a soufflé l’idée suivante : faire un script qui vérifie si l’adresse IP a changée, si oui le script doit m’envoyer un mail avec la nouvelle adresse IP. Puis il suffit de faire s’exécuter ce script automatiquement à intervalles réguliers.

Le script

On va mettre le script dans le répertoire /usr/local/bin/ipcheck.sh :

#!/bin/bash
IPFILE=/etc/ipaddress

CURRENT_IP=$(curl ipogre.com)

MAIL_TO=votre_adresse@domaine.fr

if [ -f $IPFILE ]; then
	KNOWN_IP=$(cat $IPFILE)
	else
	KNOWN_IP=
fi

if [ "$CURRENT_IP" != "$KNOWN_IP" ]; then
	echo $CURRENT_IP > $IPFILE

	MAIL_SUBJECT="L'adresse IP du RPI a changé !"
	MAIL_BODY="C'est maintenant $CURRENT_IP"

	echo $MAIL_BODY | mail -s "$MAIL_SUBJECT" $MAIL_TO
	logger -t ipcheck -- Nouvelle adresse IP : $CURRENT_IP
else
	logger -t ipcheck -- Même adresse IP.
fi

Donc l’adresse IP va être stockée dans le fichier /etc/ipaddress et on utilise le site ipogre.com pour récupérer l’adresse externe. Puis on compare l’ancienne adresse avec la courante, et si ce n’est pas la même, on envoie le mail. Voyons maintenant ce qu’il faut installer et configurer pour que tout marche bien.

Installation curl

Je ne sais plus s’il est installé de base dans Raspbian, dans le doute :

	sudo apt-get install curl

Envoi de mail

La partie qui risque de poser problème concerne l’envoi de mail. Car la commande mail ne fait qu’appeler le MTA installé localement. J’ai opté pour ssmtp qui est très simple à installer et configurer :

sudo apt-get install ssmtp

Je l’ai configurer pour utilisé mon compte Gmail pour les envois. Il faut alors éditer le fichier /etc/ssmtp/ssmtp.conf pour modifier les lignes suivantes :

mailhub=smtp.gmail.com:587
UseTLS=Yes
UseSTARTTLS=Yes
AuthUser=votre_login_gmail
AuthPass=votre_mot_de_passe_gmail

Attention, votre mot de passe Gmail n’est pas crypté, il faut donc s’assurer que le fichier ne sera pas lisible par n’importe qui ! :

sudo chmod 640 /etc/ssmtp/ssmtp.conf
sudo chown root:mail /etc/ssmtp/ssmtp.conf

Cron du script

On va « croner » ce script pour qu’il s’exécute automatiquement toutes les heures. Comme il n’y a que l’utilisateur root (cf. le chown à l’étape précédente), il faut ajouter la tâche en sudo :

	sudo crontab -e

Et ajouter la ligne suivante :

0 * * * * /usr/local/bin/ipcheck.sh >/dev/null 2>&1

Voilà ! Maintenant, toutes les heures, votre RPi vérifiera que son adresse IP externe n’a pas changée. Si elle a en effet changée, il vous enverra un e-mail pour vous donner la nouvelle adresse. Vous pourrez également voir le log dans le fichier /var/log/user.log, en utilisant la commande tail par exemple.

Conclusion

Bien sûr, le gros problème avec cette solution (sans DNS dynamique), est qu’il vous faudra prévenir vos amis à chaque changement d’adresse IP ! Ce n’est bien sûr pas une solution viable pour un vrai site (mais fait uniquement pour partager avec des amis), et il faudra alors songer à acheter un vrai nom de domaine, associé à une solution de DNS dynamique.

N’hésitez pas à me faire part de toute remarques / corrections / erreurs !

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Convertir une série d’images en pdf http://clementgrimal.fr/blog/2013/01/22/conversion-jpg-png-pdf/ http://clementgrimal.fr/blog/2013/01/22/conversion-jpg-png-pdf/#comments Tue, 22 Jan 2013 20:00:43 +0000 http://clementgrimal.fr/blog/?p=47 Si comme moi, vous scannez à tout va les documents importants (ou pas) dont vous pensez avoir besoin plus tard, vous avez surement rencontré le problème de la configuration du scanner utilisé…

Scanné au format jpg ? Au format pdf ? pdf bien sûr ! Mais surtout, si votre document fait plusieurs pages, vous ne voulez qu’un seul fichier pdf à la fin.

Si vous êtes sous Ubuntu (ou une autre distribution similaire de votre préférence), il suffit d’installer ImageMagick (sudo apt-get install imagemagick par exemple) !

Une fois installé, cet utilitaire très pratique vous permet de faire tout ça, en une seule commande très simple. Si vos images sont dans le dossier /mon/dossier/, il vous suffit de faire :

cd /mon/dossier/
convert *.jpg fichier_multi_pages.pdf

Si en plus, les images étaient scannées en trop bonne qualité et que vous ne souhaitez pas gâcher votre espace disque, vous pouvez ajouter un paramètre à la commande pour réduire leur taille :

convert *.jpg -resize 50% fichier_multi_pages.pdf

Bref, dès lors qu’il s’agit de manipuler des images, ImageMagick se révèle fort utile, et ce billet ne présente qu’un exemple d’utilisation parmi bien d’autres !

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Comment connecter un smartphone sous Android 4.1 à Ubuntu ? http://clementgrimal.fr/blog/2013/01/20/smartphone-android-ubuntu-mtp/ http://clementgrimal.fr/blog/2013/01/20/smartphone-android-ubuntu-mtp/#comments Sun, 20 Jan 2013 18:13:15 +0000 http://clementgrimal.fr/blog/?p=69 Les téléphones sous Android 4.1 « Jelly Beans » (c’est même le cas depuis Android 3 apparemment) qui n’ont pas de carte mémoire SD, et donc une seule partition, comme par exemple le Google Samsung Galaxy Nexus (héhé), ne fonctionnent plus comme des clés usb lorsqu’on les relie à un ordinateur.

En effet, ce système a été abandonné sur ces appareils, et Google a fait le choix du protocole MTP « Media Transfer Protocol » qui fonctionne en natif sous Windows (et aussi sous MacOS bien que je n’ai pas vérifié). En revanche, sous Ubuntu, c’est une toute autre histoire !

Comme je n’ai pas trouvé de tutoriel en français, je me propose de traduire ceux que j’ai utilisé pour accéder à la mémoire de mon téléphone sous Ubuntu (cela doit  a priori également fonctionner sous d’autres distributions Unix).

Dans les étapes suivantes, je suppose que vous avez vim d’installé, si ce n’est pas le cas, votre éditeur de texte préféré fera l’affaire.

  1. Installez les paquets mtp-tools et mtpfs :
    sudo apt-get install mtp-tools mtpfs
  2. Connectez votre téléphone avec le câble usb.
  3. Trouvez maintenant le idVendor et le idProduct de votre appareil :
    mtp-detect | grep idVendor
    mtp-detect | grep idProduct
  4. Créez (ou éditez) maintenant le fichier permettant d’ajouter une règle pour que Ubuntu puisse accéder à votre téléphone :
    sudo vim /etc/udev/rules.d/51-android.rules

    et ajoutez-y la ligne suivante :

    SUBSYSTEM=="usb", ATTR{idVendor}=="04e8", ATTR{idProduct}=="6860", MODE="0666"

    en remplaçant {idVendor} et {idProduct} par les valeurs trouvées à l’étape précédente.

  5. Pour appliquer la règle, il faut relancer udev :
    sudo service udev restart
  6. Créez maintenant le répertoire dans lequel sera monter votre téléphone :
    sudo mkdir /media/nexus
    sudo chmod a+rwx /media/nexus
  7. Ajoutez votre nom d’utilisateur au groupe fuse :
    sudo adduser {utilisateur} fuse

    en remplaçant {utilisateur} par votre nom d’utilisateur.

  8. Enlever le # de la dernière ligne du fichier /etc/fuse.conf (s’il est présent) :
    sudo vim /etc/fuse.conf
  9. Créez les deux alias suivants pour vous permettre de facilement connecter et déconnecter votre téléphone :
    echo "alias android-connect=\"mtpfs -o allow_other /media/nexus\"" >> ~/.bashrc
    echo "alias android-disconnect=\"fusermount -u /media/nexus\"" >> ~/.bashrc
    source ~/.bashrc
  10. Redémarrez votre ordinateur.
  11. Vérifiez que votre téléphone est bien reliez en usb à votre ordinateur, et connectez-le avec la commande :
    android-connect
  12. Vous pouvez maintenant accéder à la mémoire interne de votre téléphone dans le répertoire /media/nexus/
  13. Pour le déconnecter :
    android-disconnect

Voilà c’est terminé ! C’était laborieux mais maintenant, il vous suffit d’utiliser ces deux commandes pour facilement accéder à la mémoire de votre beau téléphone. En espérant tout de même qu’une solution plus simple soit disponible dans les futures versions d’Ubuntu…

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